Serial Killers
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 Les femmes serial killers

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Kay
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Kay


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MessageSujet: Les femmes serial killers   Les femmes serial killers Icon_minitimeDim 3 Fév - 21:46

Les femmes serial killers



Les femmes qui tuent sont un phénomène plutôt rare.
Statistiquement, et tous pays et époques confondues, elles représentent en moyenne 10 à 13% des assassins. Cette relative rareté peut expliquer le manque d'études sérieuses consacrées à ces meurtrières, ou même à la criminalité au féminin en général. D'innombrables criminologues, psychiatres ou policiers se sont penchés sur tous les types de criminels, mais la femme est le parent pauvre de la criminologie moderne.

L'avis d'un expert.

L'agent spécial Gregg McCrary a travaillé pour le centre d'analyse des crimes violents à Quantico. Il a été un des "vétérans" de cette unité d'élite du FBI, chargé de dresser des profils psychologiques de criminels en série, dont il garde un souvenir pour le moins mitigé. Il a passé près de la moitié de son existence au sein du FBI dont il fut, aussi parfois un ambassadeur itinérant, consultant sur plusieurs affaires de tueurs en série auprès de polices étrangères. Il en a questionné et étudié un grand nombre, au point qu'il a bien voulu nous parler du phénomène des meurtrières récidivistes.
Elles n'ont généralement pas de motif sexuel pour commettre leurs crimes, à l'inverse de leurs confrères masculins. Elles assassinent de manière plus douce, moins visible, et utilisent pour cela du poison ou des médicaments. La violence, qui accompagne les coups de poignard, la strangulation ou les mutilations, est la marque de fabrique des tueurs en série masculins. Je ne vois même aucun exemple de mutilations post mortem chez une femme serial killer.
Leur sélection de victimes diffère aussi. Elles ont plutôt tendance à choisir des personnes faibles ou vulnérables, à l'image de ces "infirmières de la mort", nous avons aussi de nombreux cas de "veuves noires" qui se débarrassent de maris successifs ou d'amants avec du poison.
Mais qu'ils soient hommes ou femmes, les serial killers partagent une même motivation avec cette jouissance, ce besoin d'exprimer un pouvoir quasi divin de vie ou de mort.
Ils ou elles ont envie de devenir l'égal de Dieu.
Les hommes vont en majorité tuer des inconnu(e)s, tandis que les femmes choisissent plutôt des membres de leur famille ou de leur proche entourage.
Cette vulnérabilité des victimes est aussi une caractéristique des enfants qui sont des proies de choix pour les meurtrières récidivistes.
On peut se demander pourquoi tant d'infirmières tuent par rapport aux infirmiers, alors que les hommes assassinent beaucoup plus que les femmes ? Sur ce point, je ne peux qu'avancer une hypothèse : s'agit-il d'une négation de l'instinct maternel, d'une perversion pathologique qui pousse ces infirmières à créer un problème, puis à le résoudre ou à aller jusqu'au bout en tuant leur patient ?
La plupart de ces tueuses en série n'ont pas d'enfant(s), mais il en est de même pour leurs confrères masculins. Elles n'ont pas de vie familiale stable, elles vivent généralement seules et, lorsqu'elles sont mariées, leur union bat des ailes. En surfaces, elles donnent l'apparence du succès, mais elles sont très mal insérées dans la société.
Les femmes serial killers appartiennent, en majorité, à la catégorie des tueurs organisés. Elles préméditent leurs crimes qui sont préparés avec le plus grand soin. Elles assassinent aussi dans un endroit déterminé ou une région spécifique : elles ne vont pas se déplacer sur de longues distances.
Les forfaits de ces tueuses ne sont pas toujours découverts du premier coup. Les meurtres sont maquillés pour ressembler à une mort naturelle, ce n'est qu'à la suite de plusieurs morts similaires que les soupçons s'éveillent.

Naissance d'une meurtrière récidiviste.

Un seul pays, les Etats-Unis, s'est penché sur le problème des tueuses récidivistes par l'entremise d'un programme d'interviews de 22 de ces criminelles mené au début des années 1990 par un psychiatre, un chercheur universitaire et un agent du FBI.
Sur ces 22 meurtrières, 4 sont des tueuses de masse et les 18 autres des tueuses en série.
19 ont agi seules et les 3 autres avec un complice.
17 sont en prison, le reste est dans un établissement psychiatrique.
A une exception près, ces tueuses sont toutes de race blanche, la plupart d'entre elles ont été élevées dans les années 40-50, quelques-unes dans les années 60. Leur intelligence se situe dans la moyenne pour 40% des cas, 24% sont d'une intelligence supérieure, tandis que 9% se situent dans la catégorie la plus élevée.
Lors de tests de personnalité, elles ont généralement une plus forte tendance à la paranoïa que les criminels masculins, elles expriment un sentiment plus prononcé d'être incomprises et de se sentir différentes. Elles sont aussi plus introverties. Les tendances à un comportement psychotique sont plus importantes chez les femmes criminelles.
Plus de la moitié de ces meurtrières commencent leur existence dans des familles normales, entre un père et une mère. Au contraire des tueurs en série hommes, elles ne sont pas l'aînée de la famille ou filles uniques. Il semble qu'elles soient considérées comme le canard boiteux de ces familles, certaines ont un léger défaut fonctionnel ou une tendance à l'embonpoint.
Dans une énorme proportion, ces criminelles ont connu une vie médiocre et des contacts plutôt négatifs avec les membres de leur famille. On note la permanence d'un abus durant leur enfance, qu'il soit physique, psychologique ou sexuel.
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