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 Le schizophrène

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Kay
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Kay


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MessageSujet: Le schizophrène   Le schizophrène Icon_minitimeDim 3 Fév - 21:43

Le schizophrène




Il présente au départ un comportement caractérisé par le retrait progressif de la réalité extérieure, le désinvestissement de sa personne et le syndrome de dissociation. On remarque que cette psychose est d'apparition précoce (15-30 ans) et qu'elle dure généralement toute la vie. Le syndrome de dissociation, que l'on caricature souvent en Dr. Jeckyll et Mr. Hyde, il se manifeste à l'observation par quatre traits majeurs :

L'ambivalence
La bizarrerie
L'impénétrabilité
Le détachement

L'ambivalence est la tendance de l'esprit à considérer dans le même temps les actes psychologiques sous leurs deux aspects positifs et négatifs. Autrement dit, il pense et peut commettre le tout et son contraire.
La bizarrerie résulte naturellement de cette pensée illogique et paradoxale. Elle s'exprime au travers de son caractère insolite, fantasque, étrange ou déconcertant.
Autrui a souvent du mal à le suivre ou à le comprendre, ce qui justifie son impénétrabilité. Dès lors, il est amené à se mettre en retrait des relations dites normales de la société.
Son détachement provoque son introversion plus ou moins marquée. Il a tendance à perdre le contact avec le réel et à ne plus investir sa libido dans d'autres objets d'amours que lui-même. On parle finalement de narcissisme.
Ce syndrome de dissociation se retrouve au niveau des différentes opérations mentales. Dans la sphère intellectuelle, l'attention, la mémoire, le raisonnement sont mal utilisés, parce que toujours en suspens ou dans le doute.
Premièrement, les associations d'idées ne poursuivent pas toujours un but logique, une motivation compréhensible. Autrement dit, on passe facilement "du coq à l'âne" sur un même sujet. La signification des termes peut donc être incohérente, allant de la fusion abusive des termes (ex : une femme est une prostituée) à leur dilution (ex : la femme est tout et partout).
Deuxièmement, le cours de la pensée apparaît embrouillée, tantôt ralenti, tantôt précipité, discontinu. La pensée est floue et plutôt chaotique, mais avec des moments clés : des barrages. Le débit verbal s'arrête brusquement dans que le patient semble s'en apercevoir. La pensée est suspendue et les propos repartent sur un autre sujet.
Troisièmement, le système verbal présente des anomalies. On observe un certain mutisme, des réponses à côté, des impulsions verbales et des inattentions. La phonétique est altérée. Le timbre de la voix peut changer, les mots connaissent des substitutions, des redoublements ou des interversions. Les syllabes se télescopent ou les termes ne sont pas à la bonne place dans une phrase. Des métaphores et des néologismes sont très évocateurs (ex : "une pièce montée, c'est comme une tour", sachant que le corps de la victime est déposé près d'un château d'eau). On parle de logolâtrie, c'est-à-dire d'une adoration pour les symboles relayés par ses fantasmes profonds.
Enfin, quatrièmement, le système logique est perturbé. Les principes d'identité et de causalité sont sans valeur dans la pensée et la parole schizophréniques. La pensée est magique et se nourrit d'abstractions, marquée par la toute-puissance du désir. C'est pourquoi il croit souvent en la destinée des hommes, et parfois même dans le satanisme.
Le syndrome de dissociation se manifeste aussi au plan émotionnel. L'affectivité est rarement affaiblie. Elle est typiquement désorganisé, pervertie et interfère sur l'intelligence. En particulier, ses influences sur les associations d'idées sont nettement plus fortes que chez le sujet normal. La sexualité est profondément troublée et manifeste ses exigences sous forme larvée et symbolique. De même, le schizophrène a rarement des sentiments familiaux normaux. La perturbation des relations de sympathie et d'antipathie qui sont à la base de toutes ses relations sociales. Mais c'est l'indifférence affective qui semble paradoxalement l'emporter. Elle se traduit par une insensibilité apparente aux évènements, une analgésie morale et un désintérêt pour l'activité pratique. Elle s'illustre également au travers de sentiments asthéniques, une froideur et une lenteur des réactions émotionnelles, ainsi que des engourdissements.
Le négativisme est de mise, avec une tendance permanente et instinctive à se raidir contre toute sollicitation venant du monde extérieur. L'humeur est paradoxale et souvent déconcertante. L'éclat de rire immotivé est fréquent et s'accompagne de parasitisme mimique (le sujet à tendance à être constamment derrière les autres en imitant leurs faits et gestes). Finalement, le syndrome de dissociation amène le schizophrène aux comportements suivants : l'ambivalence implique l'aboulie (abolition de la volonté), l'hésitation et la perplexité. La conduite est ambiguë ou contradictoire, avec des sourires discordants. La bizarrerie s'illustre par des actes cocasses, absurdes, choquants, capricieux et évocateurs. On peut tomber dans des cas de maniérisme, avec un attrait pour le jeu, le snobisme, le raffinement ou l'outrance. L'impénétrabilité soumet le sujet à des impulsions irrésistibles, subjectives, mais vécues en plein détachement affectif. Il s'agit de violences, d'automutilation (pouvant aller jusqu'à la castration), les tentatives de suicide et le meurtre. Toutes ces impulsions ont une valeur symbolique. Enfin, le détachement débouche sur des comportements négativistes, tels que la claustration (état de celui qui est enfermé dans un lieu clos), la clinophilie (envie irrésistible de rester au lit), la fugue, le mutisme ou le refus de s'alimenter. Il faut voir dans le refus de la main tendue, dans celui de s'asseoir, comme dans la fermeture des paupières ou le haussement des épaules des petits signes de négativisme. A l'inverse, le sujet est capable de grandes manifestations psychomotrices, telles qu'un accès catatonique (état de passivité, d'inertie motrice et psychique) ou des crises clastiques (d'une grande violence cassante). Entre les deux, ce sont tous les troubles des opérations mentales qui sont les plus remarquables.
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